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Danser dans l'immensité

Laurine Rousselet ouvre le dispositif de la page à la vitesse de la danse, au voyage des corps aimantés. Dans ce chant d'ivresse qui ricoche d'Elle à lui — « Elle, la femme qui danse, Lui, l'homme qui danse » —, l'écriture entre en titubation, réduit la distance entre les corps, entre les archipels du temps. Une formule troue l'espace où les mots se bandent comme des amants : « L'amour est la seule forme possible de l'expression ».

Inspiré par Marie-Claude Pietragalla et Julien Derouault,

Danser dans l'immensité fait monter la danse au creux des reins des lecteurs, s'aventure dans le sans entraves, dans l'intempestif, dans le ventre de la passion. Dans les grondements des intensités silencieuses, le verbe puise dans l'énergie de la danse la vie sensuelle des désirs. Un chant où la chair et la beauté s'enlacent. Où la nuit entrouvre ses paupières et colle sa bouche aux trones des arbres. Laurine Rousselet écrit dans l'illimitation du sauvage et l'écoute de l'échevelé.



Éditions L' échappée belle, collection « Pointe », avril 2024.